Siège d’auto pour enfant : respectez-vous les nouvelles normes de sécurité?
Par Le Protecteur du citoyen Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 19 Mars 2019

Dès le 18 avril 2019, le siège d’auto sera obligatoire pour tout enfant jusqu’à l’âge de 9 ans.
Des chiffres
• La moitié des enfants qui circulent en auto n’y sont pas installés de façon sécuritaire.
• Chaque année, au Québec, environ 1 150 enfants de 9 ans et moins décèdent ou sont blessés dans des accidents de la route.
Pour mieux assurer la sécurité des enfants
À compter du 18 avril prochain, la période d’utilisation obligatoire du siège d’appoint pour les enfants sera prolongée. Il s’agit d’une nouvelle disposition du Code de la sécurité routière. Le siège d’appoint permet de surélever l’enfant pour bien ajuster la ceinture de sécurité. Les enfants devront l’utiliser jusqu’à ce qu’ils aient atteint 1m45 ou l’âge de 9 ans.
On veut éviter que l’enfant passe trop tôt à la ceinture de sécurité. Cette dernière peut ne pas le maintenir en place adéquatement en cas d’accident.
En cas de non-respect des nouvelles règles, un conducteur pourrait devoir payer une amende de 80 $ à 100 $ et cumuler trois points d’inaptitude à son dossier.
Et dans les taxis?
En l’absence de sièges d’auto dans les taxis, la loi impose d’attacher l’enfant avec la ceinture de sécurité. S’il est trop petit pour se tenir droit, vous devez attacher votre propre ceinture et prendre l’enfant dans vos bras. Il ne faut pas l’attacher avec vous : vous risqueriez de l’écraser en cas de collision.
En savoir plus
Consultez le site web de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) pour plus d’information. Si vous êtes insatisfait ou insatisfaite des services de la SAAQ, n’hésitez pas à porter plainte au Protecteur du citoyen. Nos services sont faciles d’accès, confidentiels et gratuits.

La loi protège les victimes de violence conjugale, familiale ou sexuelle. Et depuis peu, des tribunaux spécialisés soutiennent celles qui portent plainte. Voyez comment.

À partir de 14 ans, votre enfant peut accepter ou refuser un soin de santé sans votre accord. Il existe toutefois des exceptions.

En principe, toute personne majeure peut accepter ou refuser un soin ou un traitement médical. Il y a toutefois quelques exceptions.

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