La relève agricole féminine : remuer ciel et terre
Par Conseil du statut de la femme Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 03 Avril 2019

Trois parcours d’agricultrices de la relève présentés dans un portrait révélateur d’une pratique agricole féminine dynamique et diversifiée.
Une pratique agricole féminine diversifiée
Elles s’appellent Maude Tremblay, Audrey Bogemans et Véronique Bouchard. Elles sont passionnées et déterminées. Leurs récits témoignent de réalités que vivent, au Québec, celles qui choisissent de devenir agricultrices.
Magnifiquement illustré, ce portrait de la relève féminine agricole émane du Conseil du statut de la femme.
Le parcours de ces trois femmes agricultrices est un bel exemple de l’importante contribution économique et sociale de celles qui engagent leur passion et leurs compétences dans ce secteur.
L’importante contribution des femmes à l’agriculture
Ce n’est pas d’hier que les femmes sont présentes dans nos fermes et autres établissements agricoles. Historiquement, on y entrait par la voie du mariage et on y travaillait sans salaire ni statut de propriétaire. Aujourd’hui, plusieurs parcours existent. Ils sont bien souvent atypiques plutôt que traditionnels. La relève agricole féminine s’installe davantage en démarrant une entreprise plutôt qu’en reprenant une ferme appartenant à la famille.
L’essor d’une relève féminine
Les données statistiques confirment depuis les années 2000 la place plus grande occupée par la relève agricole féminine. Ces femmes doivent relever jour après jour des défis de reconnaissance sociale, de financement et de conciliation travail-famille.
Trois parcours, trois régions, trois productions
Le portrait nous permet d’en savoir plus sur Maude Tremblay et sa passion pour la génétique des bovins de boucherie dans la Matapédia. Maude se distingue de par sa présence dans les médias sociaux et peut être considérée comme une pionnière dans un secteur très majoritairement masculin. Nous découvrons aussi Audrey Bogemans qui en Montérégie est établie dans le domaine des grandes cultures. Audrey est copropriétaire de la ferme avec son conjoint et elle est impliquée dans la chambre de commerce de sa région. Enfin, Véronique Bouchard, copropriétaire d’une ferme des Laurentides nous permet de découvrir la production biologique maraîchère sur une petite surface. Ces agricultrices jouent un rôle important dans leur communauté. Elles contribuent à la vitalité économique de leurs régions.

Stéréotypes sexuels, vie amoureuse, violences sexuelles… Quelle place occupe l’apprentissage à la vie intime chez les jeunes? Devant l’omniprésence des violences sexistes, la question de l’éducation au consentement est indispensable. Tandis que la notion « sans oui, c’est non! » tarde à s’imposer, il y a lieu d’agir.

La lutte contre la COVID-19 a engendré un éveil collectif. Le Québec prend conscience de l’apport considérable des femmes, majoritaires en première ligne pour combattre cet ennemi invisible, notamment dans les milieux de vie des personnes aînées. Aujourd’hui, comment assurer une reconnaissance et une valorisation continue du prendre soin ?

La crise de la COVID-19 agit comme un révélateur de la vulnérabilité économique de plusieurs femmes et laisse entrevoir des conséquences plus lourdes pour elles.

Le Conseil du statut de la femme pose un regard actuel sur l’égalité et l’équité entre les femmes et les hommes grâce à sa série de balados Éclairons toutes les voix.