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La COVID-19 et vos finances : parlez à un conseiller certifié, pas à votre beau-frère

Article d'un partenaire de Protégez-Vous

Par Chambre de la sécurité financière Partenaire de Protégez-Vous Mise en ligne : 31 Mars 2020 Shutterstock.com

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Un message important de la CSF afin de préserver votre santé financière en ces temps difficiles.

De nombreux Québécois rencontrent actuellement des difficultés financières ou s’inquiètent pour leurs placements en raison de la crise liée à la COVID-19. La panique étant mauvaise conseillère, certains sont tentés de suivre les recommandations de sources diverses : un proche, un ami, un collègue de travail, un youtubeur…

Aussi bien intentionnées soient-elles et parfois même bien avisées, ces personnes ne sont pas des professionnels du conseil financier. En d’autres termes, une opinion personnelle ne doit pas être confondue avec un conseil professionnel. De plus, chaque situation étant unique, ce qui convient à Paul ne conviendra pas forcément à Jacques.

Conseil = permis d’exercice

En tant qu’organisme d’autoréglementation professionnelle dont la mission est la protection du public, la Chambre de la sécurité financière tient ainsi à rappeler qu’un droit d’exercice approprié est requis pour avoir l’autorisation d’offrir des produits et services financiers, ainsi que les conseils qui s’y rattachent.

N’oublions pas la raison d’être du système professionnel : le législateur estime qu’il serait dangereux, pour les consommateurs, de laisser n’importe qui exercer certains métiers exigeant des compétences, des connaissances et un savoir-être particuliers. C’est encore plus vrai aujourd’hui, alors que nous traversons une période très anxiogène.

Les conseillers membres de la CSF détiennent non seulement un droit d’exercice, mais sont également tenus de respecter un code de déontologie et de suivre de la formation continue obligatoire. En outre, si un consommateur estime qu’un professionnel n’accomplit pas son travail correctement ou commet une faute de nature déontologique, il a la possibilité de porter plainte auprès de la CSF. 

Vérifiez systématiquement le ou les certificats détenus par les professionnels que vous rencontrez sur le registre de l’AMF

À quoi reconnaît-on un bon conseiller ?

Recrudescence de fraudes en tout genre

La CSF exhorte par ailleurs la population québécoise à redoubler de vigilance en raison d’une recrudescence des fraudes signalée par le Centre antifraude du Canada.

Certains messages invitent leur destinataire à faire un don, d’autres à fournir des informations personnelles pour recevoir « des compensations », « de l’aide financière d’urgence du gouvernement » ou « des masques gratuits » pour se protéger de la COVID-19, d’autres encore menacent de poursuites ou d’emprisonnement si l’on ne verse pas une somme donnée immédiatement !

Les fraudeurs rivalisent d’imagination mais l’objectif est toujours le même : piocher dans vos comptes bancaires.

Si vous recevez un courriel, un appel ou un texto qui vous semble suspect, contactez sans hésiter le Centre antifraude du Canada. Vous pouvez également questionner votre conseiller si vous recevez une offre d’investissement alléchante, une demande de paiement inhabituelle, une proposition de prêt douteuse, etc.

Autres ressources :

Sûreté du Québec

Pensez cybersécurité

Bureau de la concurrence

Option consommateurs

FADOQ