Semaine de relâche : de précieux selfies pour les voleurs
Vos infos et photos sur les réseaux sociaux n’intéressent pas seulement vos amis. Les voleurs y trouvent aussi de quoi bâtir leur agenda pour la semaine de relâche. Une belle liste de logements vides où ils ont le champ libre...
Un tiers des Canadiens qui quittent leur résidence pour la semaine de relâche affichent des photos de leurs voyages ou de leurs activités, indique un sondage Léger mené par Allstate du Canada. Et parmi les 18-34 ans, c’est près d’un jeune adulte sur deux (46 %) qui est très heureux de partager ses images.
Ce n’est pas une très bonne idée.
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Les risques courus
Lorsque vous publiez une photo sur vos réseaux sociaux, n’importe qui peut savoir que vous êtes absent de chez vous si votre compte est public. Avec la géolocalisation souvent activée par défaut sur les téléphones, il est très facile pour un internaute de savoir où vous vous trouvez en vacances. Et si vous êtes à l’étranger, ça laisse tout le temps aux voleurs de visiter votre logement en votre absence, jusqu’à ce que vous reveniez.
Prévenir plutôt que guérir
La compagnie d’assurances Allstate confirme une augmentation des réclamations liées aux périodes de relâche ou du temps des fêtes. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est accélérée avec le déploiement des réseaux sociaux et des téléphones intelligents. « Notre objectif est de prévenir certaines réclamations », dit Dominique Vaillancourt, porte-parole de la campagne d’Allstate.
Les bonnes pratiques en ligne
« Le premier conseil à suivre, propose Dominique Vaillancourt, est d’attendre avant de publier vos belles photos sur les réseaux sociaux. Vous pourrez toujours le faire, une fois rentrés à la maison. Cela évitera de retenir l’attention des malfaiteurs. »
Si jamais c’est trop difficile de postposer le partage de photos, vérifiez bien que les paramètres de confidentialité de votre compte Facebook ou Instagram sont configurés pour restreindre l’accès de votre compte à un groupe de personnes de confiance (vos proches).
Dominique Vaillancourt recommande aussi quelques bonnes pratiques, comme celle de demander à un voisin de passer chez vous pour ramasser le courrier ou déneiger l’allée, par exemple.
Les lumières intérieures sont également une bonne façon de simuler une présence. Grâce aux prises connectées, il est facile de paramétrer une lampe qui s’allumera et s’éteindra à des heures déterminées en amont.
S’assurer contre le vol
SI ce n’est déjà fait, il est aussi bon de souscrire une assurance habitation. Au Québec, la loi n’oblige pas les locataires ni les propriétaires à en posséder une pour protéger leur habitation. Plusieurs négligent cette précaution.
« Pourtant, indique Dominique Vaillancourt, l’assurance habitation couvre non seulement la maison en cas de vol, mais aussi les biens que vous emportez en vacances. »
Une assurance habitation est valable pour une durée d’un an et elle est souvent effective dès le premier jour de la souscription. Toutefois, il ne sera pas possible de souscrire une assurance une fois le vol commis. Pensez-y avant de partir !
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