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Pourquoi et comment mieux recycler les déchets domestiques

Par Emmanuelle Gril
Dossier - Comment réduire vos déchets - Produisez moins de déchets et recyclez mieux

Pour envoyer moins de déchets au dépotoir, il faut mieux consommer, mieux recycler et apprivoiser le compostage. Plastique rigide, cartons de lait, sacs de plastique, couvercles et bouchons… Quels produits peut-on mettre au recyclage et que devrait-on faire avec les matières non recyclables? Pour mieux recycler et produire moins de déchets, suivez nos conseils.

Au Québec, des centaines de milliers de tonnes de verre, de papier, carton et métal prennent encore le chemin du dépotoir alors que ces matières peuvent être recyclées.

Malgré ce constat peu reluisant, les actions que vous posez au quotidien pour améliorer l’empreinte environnementale de la province ne sont pas vaines. Selon Recyc-Québec, les Québécois garnissent de plus en plus leur bac vert: en 2010, les centres de tri ont récupéré 13 % de plus de matières résiduelles qu’en 2008. Petit guide pour vous y retrouver dans l’univers du recyclage et du compostage.

Produisez moins de déchets et recyclez mieux

En consommant moins et mieux, vous réduirez l’entrée de matières chez vous. « N’achetez que ce dont vous avez réellement besoin et optez pour des produits durables et recyclables », préconise Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED).

Cela implique de développer le réflexe de refuser, dit Marie-Ève Chaume, responsable des dossiers espaces verts et matières résiduelles au Conseil régional de l’environnement de Montréal. « Par exemple, pensez-y à deux fois avant d’accepter ou d’offrir des cadeaux et objets promotionnels ; ils finissent souvent par se retrouver à la poubelle. »

« Attention aux produits suremballés, ils sont à l’origine de beaucoup de gaspillage », indique Philippe Viel, responsable des communications à l’Union des consommateurs. Certains gestes à poser sont évidents, comme d’acheter ses légumes en vrac plutôt que dans des barquettes non recyclables recouvertes de plusieurs couches de pellicule plastique.

D’autres idées plus surprenantes pourraient bousculer vos habitudes. Dans son ouvrage Zéro déchet, paru en janvier 2014, la Française Béa Johnson explique comment elle a réussi l’exploit de réduire à 1 kg par an les déchets produits par sa famille. Les actions qu’elle propose vous demanderont toutefois des efforts et de la planification.

En effet, elle conseille de troquer chaque produit jetable contre son équivalent réutilisable, comme les piles rechargeables, les couches lavables, les mouchoirs, serviettes de table, linges à vaisselle et chiffons en tissu. Mais ce n’est pas tout : Béa Johnson suggère aussi de fabriquer votre propre papier pour en faire des cartes de souhaits originales et personnalisées, de même que vos produits de maquillage, shampooings et crèmes hydratantes. Elle recommande de vous rendre chez le boucher avec vos contenants afin qu’il y dépose bœuf haché et poitrines de poulet. Un mode de vie qui s’apprivoise pas à pas !

>> À lire aussi: Mieux et moins consommer, les lecteurs de Protégez-Vous témoignent

La règle des 3RV

Pour mieux gérer les matières résiduelles, Recyc-Québec recommande de respecter les quatre éléments de la hiérarchie des 3RV : réduction à la source, réemploi, recyclage et valorisation. Avant de jeter ou de recycler un objet, vérifiez d’abord s’il peut avoir une seconde vie ou être rapporté dans une ressourcerie, comme un magasin de partage. Vous ne devriez le mettre à la poubelle qu’en dernier recours.

Les ressourceries acceptent les petits appareils électriques encore fonctionnels comme les grille-pain ou les micro-ondes, les vêtements et les jouets. Vous pouvez aussi vous débarrasser de votre corde à linge en métal, des bouts de bois qui traînent dans votre cour ou de vos meubles de jardin en PVC dans les écocentres de la province. Et votre vieux boyau d’arrosage percé ? Celui-là, vous devrez vous résigner à le mettre aux ordures.

Quoi faire avec ces objets et matières non recyclables

• Appareils électroniques comme des cellulaires, des ordinateurs, etc.: recyclermeselectroniques.ca
• Fluocompactes et lampes au mercure: recycfluo.ca
• Piles, téléphones cellulaires: appelarecycler.ca
• Peinture: ecopeinture.ca
• Huiles usagées: soghu.com
• Contenants de produits chimiques et chlore de piscine: déposez ces matières dans l’un des écocentres de votre région.
Source : Recyc-Québec.

Recyclez mieux

Faut-il posséder un diplôme pour savoir bien recycler? Non, mais connaître quelques notions de base est utile pour ne pas faire d’efforts en vain. Les 38 centres de tri du Québec ont reçu, en 2010, plus d’un million de tonnes de matières, indique Recyc-Québec. Mais ils ont dû enfouir à leurs frais 9,4 % de tout ce qu’ils ont trié.

Pourquoi ? Les bacs verts accueillent beaucoup de matières non recyclables, comme des plastiques biodégradables, des miroirs ou des plats en pyrex. On y trouve même parfois des seringues, qui auraient dû être placées dans un contenant prévu à cet effet et rapportées au CLSC par exemple, ou des jouets qu’un écocentre aurait repris volontiers.

Alors quelles règles suivre ? « La règle d’or est de ne déposer dans votre bac que les contenants, les emballages et les imprimés », conseille Virginie Bussières, directrice des communications chez Éco Entreprises Québec. Cet organisme sans but lucratif est responsable du financement des services municipaux de collecte, de tri et de conditionnement des contenants, emballages et imprimés au Québec.

Les sacs de plastique peuvent bloquer les machines des centres de tri ; vous devez donc les réunir dans un seul sac, noué. « Pour aider au processus de tri, il faut aussi­ séparer les divers emballages d’un même produit. C’est le cas de la boîte de céréales, dont il faut séparer le contenant de carton et le sac de plastique », ajoute Virginie Bussières. Et vous devez faire de même pour les circulaires et leur sac de plastique !

Il y a aussi l’épineuse question du verre : étonnamment, celui-ci est vu comme un « contaminant » par les centres de tri, parce qu’en se brisant il se répand dans les autres matières, indique Karel Ménard. De plus, le verre récupéré par le biais de la collecte sélective n’est pas de bonne qualité : les couleurs sont pêle-mêle, les bouteilles et contenants sont sales, etc. « Jusqu’à récemment, l’usine Klareco de Longueuil recyclait 70 % du verre au Québec. Mais elle a fermé ses portes en avril 2013 », déplore Denis Blaquière.

Où se retrouve le verre aujourd’hui ? Il s’entasse dans les centres de tri, ou bien il est utilisé comme matériau de recouvrement et pour faire des chemins d’accès dans les centres d’enfouissement. Recyc-Québec juge tout de même que vous devriez continuer de mettre vos contenants en verre dans le bac, car l’organisme est « convaincu que le développement de projets innovateurs assurera de nouveaux débouchés pour cette matière ».

« La meilleure solution serait d’imposer une consigne sur les bouteilles de la Société­ des alcools du Québec [SAQ], car 80 % du verre qui se retrouve dans le bac à recyclage provient de chez elle », avance Karel Ménard. Lorsqu’il est consigné, le verre récupéré n’est pas brisé, il est classé par couleur, donc considéré comme de bonne qualité et facilement réutilisable pour les fonderies. La SAQ rejette cependant cette idée, parce qu’elle l’estime trop coûteuse et difficile à gérer.

>> À lire aussi: 5 projets résidentiels écologiques

59 %
C’est le taux d’acheminement aux fins de recyclage des matières provenant des résidences et récupérées par la collecte sélective. Environ 91% des matières déposées dans le bac sont recyclées au Québec. Source : Recyc-Québec, Bilan 2012 de la gestion des matières résiduelles au Québec.

Beaucoup de chemin à faire

Chaque Québécois produit annuellement 730 kg de déchets, selon Statistique Canada. C’est le poids moyen d’une vache adulte! Le gouvernement du Québec voudrait faire baisser cette moyenne à 700 kg d’ici 2015, selon Geneviève Lebel, responsable des relations avec les médias au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Ce qui ne nous laisse que quelques mois pour y arriver.

Le réalisateur Denis Blaquière, dont le documentaire-choc La pouBelle Province a été diffusé sur les ondes de Radio-Canada en janvier 2014, croit que cette cible est très insuffisante. «La province se bute à un problème de taille: actuellement, l’enfouissement revient à environ 40 $ la tonne, alors que la récupération, le triage et le recyclage coûtent 100 à 120 $ la tonne.»  Selon Recyc-Québec, 5,43 millions de tonnes de déchets ont pris le chemin du dépotoir en 2011. Faites vos propres calculs...

Le Québec a encore beaucoup de chemin à faire avant de devenir un champion du sac vert. «Il faudrait un coup de barre et une volonté politique afin de favoriser le recyclage au détriment de l’enfouissement, affirme Denis Blaquière. Une loi pourrait, par exemple, obliger les fabricants de produits de consommation à inclure un certain pourcentage de fibres recyclées dans les emballages, ce qui les forcerait à s’en procurer davantage et favoriserait donc la récupération.»

>> À lire aussi: Comment installer une toiture solaire ou une toiture végétale

Quoi mettre dans le bac vert?

Grâce à cette liste, vous ne prendrez plus jamais votre bac de recyclage pour un sac vert. N’oubliez pas que les contenants doivent être rincés pour éviter la contamination des produits recyclables… et les mauvaises odeurs.

Papier et carton

• Journaux, circulaires, catalogues, revues, magazines, annuaires
• Feuilles de papier (même avec agrafe), enveloppes et chemises de classement
• Boîtes de céréales, d’aliments surgelés, de savon à lessive, de chaussures, tubes et rouleaux de cartons, etc.
• Boîtes de carton propres et sans traces de gras, aplaties
• Sacs de papier
• Cartons de lait et de jus à pignon, et contenants aseptiques (ex. : emballages Tetra Pak)
• Cartons d’œufs
• Factures et billets de loterie

Plastique rigide

• Bouteilles d’eau, de jus, de boisson, d’huile, de vinaigre, etc.
• Couvercles et bouchons (à laisser sur les contenants)
• Contenants et emballages de produits alimentaires, comme les pots de beurre d’arachide, de mayonnaise, de crème glacée, de margarine, de yogourt (sauf les petits pots de plastique mou) 
• Barquettes de fraises, framboises, bleuets, etc.
• Contenants de produits de beauté, d’hygiène personnelle
• Emballages transparents de petits appareils électroniques
• Contenants d’œufs transparents
• Contenants d’entretien ménager comme le savon à lessive et l’eau de javel

Verre

• Bouteilles de vin, de jus, d’eau gazéifiée, d’huile, de vinaigre, etc.
• Pots pour aliments (pot de cornichons, de salsa, de sauce, etc.)

Métal

• Boîtes de conserve
• Couvercles et bouchons
• Canettes et bouteilles d’aluminium
• Assiettes, contenants et papier d’aluminium

Plastique souple

• Sacs d’emplettes
• Sacs à pain, à pâtisserie ou de produits alimentaires
• Sacs de lait et pellicule d’emballage de papier essuie-tout, de papier de toilette, etc.

 

Le plastique no 6 à la poubelle
 
Cherchez sur vos contenants de plastique le ruban de Moebius, composé des trois flèches symbolisant le recyclage avec, au centre, un chiffre. Seul le plastique no 6 n’est pas accepté dans le bac vert, dans la plupart des municipalités. Certains contenants de champignons ou barquettes transparentes de croissants par exemple font partie de cette catégorie. Cependant, un projet pilote a lieu à l’écocentre LaSalle. Jusqu’au 30 septembre, les résidents de Montréal peuvent y apporter les contenants fabriqués à partir de plastique no 6. Aucun ruban n’apparaît sur l’emballage ? Vous devez alors éviter de mettre le contenant au recyclage. C’est parfois le cas des pots de yogourt individuels, vendus en paquet multiple.

Optez pour le compostage

Selon les objectifs du gouvernement du Québec, d’ici six ans, tous les Québécois devront composter. Mais comment devenir un pro du «bac brun?

D’ici 2015, Québec prévoit que 60 % des matières organiques devront suivre un autre chemin que celui de l’enfouissement. En 2020, elles devraient être entièrement bannies de vos poubelles. Irréalistes, ces objectifs ? Pour permettre à la province de les atteindre, vous devrez assurément vous mettre au compostage. Mais seulement une trentaine de MRC et une vingtaine de villes dans la province effectuent la collecte des matières organiques alimentaires. Si certaines compostent depuis de nombreuses années, par exemple Victoriaville depuis 15 ans, d’autres progressent timidement.

À Montréal, deux arrondissements procèdent à la récupération et à la transformation des matières organiques: Le Plateau-Mont-Royal et Rosemont-La-Petite-Patrie. Six autres ont mis sur pied des projets pilotes pour la totalité ou seulement une partie de leur territoire: Villeray, Verdun, Sud-Ouest, Hochelaga-Maisonneuve, Outremont et Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. Et un autre (Saint-Laurent) songerait à leur emboîter le pas. « Dans la métropole, cela ne représente que 12 % des résidus. Quand on sait que le ministère du Développement durable vise 100 % en 2020, il y a encore beaucoup de travail à faire », constate Marie-Ève Chaume.


>> À lire aussi: 5 projets résidentiels écologiques

Pourquoi encore si peu ? Selon Recyc-Québec, « la gestion des matières organiques, aujourd’hui, ressemble à ce qu’a été l’essor de la mise en place des programmes de collecte sélective des matières recyclables dans les années 1990 ». Les habitudes des gens ne se changent pas du jour au lendemain. Il faut donc être patient et répéter souvent le même message.

En attendant, si votre municipalité n’offre pas de collecte de matières organiques, vous pouvez vous tourner vers le compostage. Les écocentres et les jardineries vendent des composteurs domestiques que vous pouvez installer sur votre terrain. Vous produirez ainsi un terreau de bonne qualité pour enrichir vos plates-bandes, votre pelouse ou votre potager. Des initiatives de compostage communautaire sont aussi offertes dans certaines municipalités. Renseignez-vous en consultant le site Internet de votre ville.

Imposteur dans le composteur
 
Attention ! Les résidus de source animale, tels que la viande et les produits laitiers, ne doivent pas être placés dans des composteurs domestiques, car lors du processus de décomposition, la température n’augmente pas assez pour détruire les agents pathogènes et éliminer les odeurs. Ils peuvent être compostés dans des sites de traitement industriels, comme le sont les résidus ramassés lors des collectes municipales, là où les températures élevées assurent l’hygiénisation de la matière.
 
>> À lire aussi: Composter à la maison, mode d'emploi

En gros, les matières organiques humides (ou vertes), riches en azote, sont compostables, de même que les matières organiques sèches (ou brunes), riches en carbone.

À mettre au composteur*

• Pelures de fruits et de légumes
• Fruits et légumes abîmés
• Pâtes alimentaires, riz, légumineuses, restes de pain
• Sachets de thé et de tisane, résidus de café (filtre y compris)
• Coquilles d’œufs (concassées)
• Papier journal (déchiqueté, encre noire seulement)
• Essuie-tout (non blanchis)
• Cheveux, ongles, plumes, poils d’animaux
• Plantes d’intérieur et leur terre
• Résidus de jardin (fleurs fanées, plantes mortes, résidus de taille)
• Feuilles mortes (en petite quantité)
• Petites branches déchiquetées, brindilles, aiguilles de conifères
• Terre et copeaux de bois
*Sauf s'ils ont été traités aux pesticides ou à d'autres produits chimiques

À ne pas mettre au composteur

• Produits laitiers
• Os
• Viandes, poissons, crustacés, coquillages
• Huiles et matières grasses
• Feuilles de rhubarbe (elles nuisent aux insectes utiles pour le compostage)
• Cendres
• Contenu du sac d’aspirateur
• Mauvaises herbes en graines ou rampantes, plantes malades
• Litière et excréments d’animaux domestiques ou humains

CORRECTION: Nous avons apporté une modification au texte concernant le taux d'acheminement aux fins de recyclage des matières provenant des résidences et récupérées par la collecte sélective.

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  • Par SYLVIE LEPAGE
    11 Novembre 2014

    J'ai commencé à recycler le papier au début des années '80 alors que je devais aller porter mes sacs dans des bacs que ma municipalité mettait à notre disposition. J'ai commencé à faire mon compost au début des années '90 pour réduire mes déchets et en faire profiter mes plate-bandes tout en participant à rendre la planète plus propre. Mes enfants et petits-enfants ont pris ces habitudes tôt sans que cela leur semblent une corvée. Mes voisins et autres concitoyens font eux aussi de plus en plus leur part. Alors expliquez-moi pourquoi ne pas exiger des fabricants de réduire à la source le sur-emballage? Autant à l'épicerie que dans les immenses surfaces tel 'Costco' , 'WalMart' etc le sur-emballages est monnaie courante. C'est bien de demander aux gens de recycler, récupérer et composter mais si on commençait en amont pour limiter les dégats, il y aurait sûrement moins de déchets dans nos poubelles.

     8
  • Par Gaëtan Cadieux
    18 Septembre 2014

    Suggestion : il existe un logo pour le recyclage composé de 3 flèches normalement vertes.
    Pourquoi ne pas obliger les entreprises d'afficher ce logo "tel quel" sur leurs produits recyclables et d'afficher ce même logo avec un "X" rouge par dessus pour indiquer que ce produit n'est pas recyclable.... Ainsi tout le monde COMPRENDRAIT immédiatement et ce sans se poser de question ou d'apprendre les listes interminables d'exceptions.... Peut-être parce que ce serait trop simpliste... et que l'on aurait plus besoin de payer pour de la publicité pour la récupération ou pour payer des soit disant professionnels pour développer des façons nouvelles pour aider les gens à participer à la récupération...

     7
  • Par DENIS FOURNIER
    11 Novembre 2014

    Et pourquoi les fabricants ne feraient-ils pas leur part eux aussi?
    A force de réduire "Le contenu", on maximise l'emballage qui est coûteux et inutile. Par exemple: Les yogourts sont maintenant vendus en demi-portion. La plupart des confrères de travail en mettent donc deux dans leur boite à lunch. C'est deux fois plus d'emballage pour un produit qui devrait n'être qu'une seule portion.
    Moi j'ai cessé d'acheter tout ces produits dont le format est inférieur à une portion normale. Après tout, on doit payer pour tout cet emballage inutile.

     5
    Par Rémi Simard
    16 Septembre 2014

    On voit des efforts comme par exemple des contenants de champignons qui deviennent du plastique 1 plutôt que du plastique 6. Des contenants de clémentines en bois qui deviennent en carton. Il y a encore beaucoup de chemin à faire par contre surtout les contenants des viandes et poissons tous en styromousse performants certes mais un polluant importants.

  • Par Julianne Courtois
    18 Septembre 2014

    Voici 2 choses que je trouve abérentes dans notre société :
    1. Pourquoi les bouteilles que j'achète à la SAQ (drinks prémélangés en bouteille format bière, ou aluminium format boissons gazeuses) ne sont pad consignés, alors que les équivalents vendus à l'épicerie le sont?!? Le gouvernement (la SAQ), ne veut/peut pas participer au recyclage?
    2. Pourquoi les entreprises doivent-elles payer les services de ramassage du recyclage? Connaissez-vous beaucoup de PME qui vont investir de l'argent dans quelquechose qui ne leur rapporte rien? Notez que je les comprends: les temps sont durs. Résultat : à la maison, je recycle et composte au maximum, mais au travail, je jette une quantité astronomique de papier et carton! Bravo!

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    Par DENIS FOURNIER
    31 Juillet 2014

    La SAQ ne "Veut pas" consigner ses bouteilles car ceci réduirait son "immense" marge de profit. Et en passant, les bouteilles de vin envoyées dans les bacs de recyclage ne sont pas recyclées. Voir article La Presse: http://www.lapresse.ca/la-tribune/actualites/201308/07/01-4677783-la-saq-doit-consigner-ses-bouteilles-de-verre.php

  • Par ROBERT RIENDEAU
    16 Août 2014

    Il est normal que la moyenne des québécois ne sache pas quelles matières sont recyclables.Il faudrait que les emballages soient clairement identifiés comme recyclables ou non. Au lieu de numéros pour identifier les plastiques, pourquoi ne pas tout simplement y apposer le symbole que l'on connaît pour identifier ce qui l'est, et ce même symbole rayé d'un X pour identifier ce qui ne l'est pas. De plus, plutôt que de nous faire une pub avec Boucar Diouf qui nous dit qu'avec une bouteille de plastique on peut faire un tapis, montrez-en des tapis et nommez les compagnies qui les fabriquent. Profitez-en aussi pour nous renseigner sur ce qui est recyclable ou non.

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