Ceux qui l’aiment l’aiment beaucoup. «J’ai lu avec intérêt [le texte] de François Blais dans la revue de mars 2020. Je l’ai toujours considéré comme un chroniqueur hors pair, mais cette fois-[ci]: WOW!!!» nous a écrit Pierre Hamel après avoir lu la chronique intitulée «Améliorer son sort», où François avouait s’abandonner sans remords au confort du consumérisme depuis qu’il en a les moyens.
Les lecteurs moins sensibles au charme de son deuxième degré bien assumé ressentent parfois, pour leur part, l’envie de nous dire qu’il exagère. «[La chronique «Améliorer son sort»] fait réfléchir; j’espère que c’était votre but, nous dit par exemple Philippe Wuidart. Mais ce raisonnement a pour prémisse le sophisme [selon lequel] pour améliorer son sort, il faut augmenter sa capacité à consommer (des produits et des services). [...] «Améliorer son sort» peut emprunter un chemin autre que celui que vous préconisez; plus spirituel, sans aucun doute.»
Certaines figures de style peuvent blesser, nous indique pour sa part Jean Moreau. «J’apprécie beaucoup votre revue. Cependant, dans sa chronique, François Blais se décrit fréquemment comme un «sale parasite» de la société lorsqu’il bénéficiait de l’aide sociale.
Bien que [certains] profitent du système, [...] bon nombre de personnes, pour des raisons de santé, de perte d’emploi ou de faible employabilité [...], n’ont pas d’autre choix pour survivre. Ce serait appréciable que sa chronique, qui se veut humoristique, ne serve pas à perpétuer des préjugés à l’encontre de personnes déjà ostracisées. »
Vrai que François n’est pas toujours tendre envers lui-même ou, du moins, envers l’homme qu’il était il y a plusieurs années. Notons toutefois qu’il ne parle que de lui et des jugements qu’il a ressentis à son égard lorsqu’il était dans une situation financière difficile.
Jamais notre équipe n’a cru qu’il méprisait réellement les prestataires de l’aide sociale. Ses commentaires sont à prendre avec un – gros – grain de sel !