Notre palmarès des commerces où acheter vos appareils électroniques a suscité de nombreuses réactions. Il en ressort clairement que le commerce local est un sujet actuel.
«Dans votre étude, il est question de grandes marques, nous a écrit Valérie Mathieu sur Facebook. Il aurait aussi été intéressant de comparer les entreprises en commerce de détail de proximité. Petite entreprise en électronique, par exemple. Question de soutenir nos commerces locaux.»
Pour arriver à inclure plus de commerces régionaux et locaux dans nos dossiers, il faut que toujours plus de consommateurs s’inscrivent à notre panel et répondent à nos sondages. En règle générale, au moins 25 personnes doivent se prononcer au sujet d’une entreprise ou d’une marque pour que leur opinion puisse être prise en compte dans nos tableaux. Ce nombre est plus facile à atteindre (et à dépasser largement !) pour les grandes chaînes commerciales que pour les petits entrepreneurs.
Nouvelle plateforme de sondage
Mais pour donner un nouvel élan à notre panel et à nos sondages, nous dévoilerons bientôt une nouvelle plateforme et une nouvelle façon de s’inscrire. Cette annonce est prévue pour le printemps. Nous espérons que vous rejoindrez alors en grand nombre ce groupe, qui compte déjà plus de 20 000 consommateurs.
Certaines réactions montrent aussi que l’expression «achat local» peut prendre différentes définitions. «Je ne suis pas d’accord avec vos affirmations, car je travaille moi-même dans un petit magasin québécois, et non une grosse chaîne américaine», nous a écrit par courriel François D’Amours, un franchisé du Centre Hi-Fi à Rivière-du-Loup. Hum. Qui est «petit», et qui est «gros» ? Qui peut se targuer d’être «local» ?
Qualité du service
Notre palmarès classait la chaîne Centre Hi-Fi parmi les magasins spécialisés. Sa note globale, valable pour l’ensemble des succursales, ne lui a pas permis de se glisser parmi les meilleurs commerces. Or, il se peut que les franchisés n’offrent pas tous la même qualité de services, et que des perles se cachent dans le lot.
«Je suis très déçu que vous ne reconnaissiez pas le travail des petits commerçants qui passent des heures et des heures dans leur commerce pour bien satisfaire leur clientèle, qui se battent contre des géants américains [et] qui sont des créateurs de richesses en réinvestissant chez nous», poursuit François D’Amours, à qui nous laisserons le mot de la fin. Le plus drôle, [c’est que] lorsque nous serons disparus, vous allez nous regretter.»